Women educated on family planning and the fight against STIs in DURBA

Ce projet soutenu par le FFC qui va durer au moins 6 mois, a pour objectifs de sensibiliser les filles-mères tant sur les grossesses non désirées que sur les infections sexuellement transmissibles et d’obtenir l’adhésion des chefs religieux au sein de leurs églises respectives afin de sensibiliser sur les avantages liés à la planification familiale dont, réduction des cas des décès maternels, espacement des naissances.

Cette sensibilisation qui s’est déroulée au sein de l’école primaire CECA 20 MALEMBA, dans la cité minière de Durba, en territoire de Watsa le samedi 5 février, a marqué le lancement officiel de l’ONG réseau des environnementalistes et communicateurs sur les ressources naturelles, RECOREN en sigle, au travers son programme (projet) de lutte contre les grossesses non désirées et les infections sexuellement transmissibles.

Le Docteur Olivier OMWAMI qui a facilité cette formation a instruit les filles-mères sur les différentes méthodes tendant à éviter les grossesses non désirées entre autres, la maîtrise de son cycle menstruel et de son calendrier, la prise de pilule contraceptive, la pause de l’implant (dépôt).

 Selon le facilitateur, nos sensibilisations vont toucher des responsables coutumiers et les religieux.

Une façon de leur démontrer combien  la planification familiale n’est pas un tabou, encore moins un péché mais une méthode efficace pour permettre aux pays de bénéficier d’un « dividende démographique », à savoir une accélération de la productivité économique qui se produit lorsque la population active augmente et que le nombre de personnes dépendantes diminue.

‘’La cible principale est l’espace minier parce qu’il y a une forte démographie aux côtés des mines de Kibali, mais aussi des sites miniers artisanaux et avec cette forte densité de la population, il y aussi des pratiques non respectées sur la sexualité. » a indiqué Dieu merci Adubang’o THUAMBE, le secrétaire exécutif de l’ONG RECOREN et initiateur du projet.

Signalons que ce projet pilote ne prendra que 90 filles-mères soit 30 à Durba, 30 à Watsa et 30 à Moku, et ces filles à leur tour iront dans les villages, coins et recoins pour sensibiliser d’avantage à la communauté sur les notions liées à la planification familiale et les infections sexuellement transmissibles. Ce type d’apprentissage entre pairs constitue un moyen éprouvé et efficace de faire évoluer les mentalités pour obtenir de meilleurs résultats à l’échelle de la communauté

 
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