Réforme électorale : Les différentes structures des femmes en sit-in devant le Palais du peuple
La dynamique des femmes candidates, les partis politiques et quelques mouvements associatifs ont initié un sit-in devant le Palais du Peuple ce 12 mai 2022. Selon cette structure féministe, l’activité organisée a pour objectif principal d’exiger aux élus du peuple de tenir compte de la parité lors de la réforme sur la loi électorale en République Démocratique Congo
Le souhait des leaders féministes est que ce texte soit effectif et mis en application pour les prochaines élections en République Démocratique Congo.
‘’On nous dit toujours que les femmes ne sont pas disponibles, je me demande de quelles femmes parle-t-on, actuellement les femmes dont moi-même, ont compris leur rôle, elles sont nombreuses et capables d’occuper les postes décisionnels. Dans mon parti politique nous avons une dizaine des femmes compétentes et engagées’’, a affirmé Meda Saba, une des manifestantes
Ces organisations invitent les pouvoirs publics à corriger les injustices que subissent les femmes congolaises au fil des processus électoraux. Cette discrimination serait à l’origine du faible taux de représentativité des femmes dans les institutions tant aux niveaux local, national, qu’international.
Elles exigent aux deux chambres du Parlement et aux regroupements politiques de s’assurer que la nouvelle Loi électorale garantisse au minimum, la présence des femmes sur les listes de candidats conformément à la Constitution. Ces militantes des droits de la Femme souhaitent que la loi garantisse la parité. Au cas contraire, elles s’engagent à proposer et à assurer la mise en œuvre des mesures accompagnatrices qui permettront aux femmes de participer pleinement au processus électoral, à tous les niveaux et toutes les étapes.
‘’La non-application de la Constitution et de la loi sur la parité réduit les femmes au rang des simples accompagnatrices, bien que parfois pleinement engagées dans la bonne marche de leurs partis ou de leurs regroupements politiques. Cette injustice décourage l’engagement en politique des plusieurs potentielles qui y aspirent’’, a dénoncé Carine Kanku, coordonnatrice nationale de la dynamique des femmes candidates.
Signalons que ce 31 mai 2022, le plaidoyer a été soumis à la chambre haute du Parlement et celle –ci va consacrer deux semaines à une analyse approfondie de toutes les recommandations soumises par ces militantes de la parité.
Par ailleurs, une pétition a été également initiée en ligne en ce jour, que plus de 800 personnes répandues à travers le monde ont signée